Impact positif du Projet d’Autonomie des Jeunes Mères Défavorisées (PAJMD)

La formation paysanne au CFAE poursuit pour les jeunes mères, en pratique chez elle en conduisant leur élevage respectif, sous la surveillance de l’équipe du CFAE.

Actuellement, le Projet d’Autonomie des Jeunes Mères Défavorisées se focalise sur le suivi et l’accompagnement des bénéficiaires au niveau de leur Activité Génératrice de Revenue respective. En effet, après avoir permis aux mamans de débuter leur propre élevage chez elles, nos techniciennes au Centre de Formation Agricole et Élevage accompagnent régulièrement leur conduite d’élevage. Ce février 2024, la plupart des mamans sont à la 5ème vague, et trois sont à la 4ème vague de production. Ainsi, l’une d’entre elles excelle beaucoup dans son projet ; il s’agit de Felana, qui continue à accroître le nombre de poussins, en élevant jusqu’à 60 têtes en ce moment.

Comme indiqué dans le contrat, la fin d’accompagnement de l’association sera en septembre 2024. Autrement dit, le suivi et le contrôle continu jusqu’à cette date, considérée comme idéale pour enfin laisser nos bénéficiaires gérer seules leur projet. Ainsi, l’accompagnement de l’équipe se présente par deux aspects. Premièrement, un suivi mensuel est effectué en fonction de la date d’entrée des poussins chez les bénéficiaires et la phase critique de l’élevage, par exemple : la période de transition alimentaire à la 4ème semaine d’âge des poussins. Deuxièmement, les responsables donnent par téléphone des consignes sanitaires et techniques, selon les besoins des bénéficiaires, comme le cas d’une mortalité intense. À ce jour, 25 jeunes mères continuent à gérer leur activité d’élevage avicole.

Inévitablement, parfois, les bénéficiaires rencontrent des problèmes dans leur élevage. Le problème fondamental causant beaucoup de perte, surtout à la 4ème vague, c’est la qualité des poussins venant des fournisseurs ; c’était pendant la période de novembre à mi-décembre. La raison : la forte demande en poussins pour le marché de Noël et du nouvel an ; d’où les fournisseurs donnent des poussins fétiches incapables à la production, c’est-à-dire avec un poids moyen à la vente entre 1.25 kg à 1.75 kg, alors que la norme est en général 2 kg. En effet, pour faire face à cette situation, le CFAE avait conseillé de réitérer à vendre les produits par tête et non pas en kilo vif, une solution qui a déjà été abordée durant le cours de commercialisation des produits durant leur formation. Parfois aussi, il y a passage de certaines maladies, comme : gumboro, peste, coccidiose… Conduisant à avoir 28-30 têtes par vague. Cependant, les techniciennes ont recommandé aux jeunes mamans : la désinfection sérieuse et la consultation du vétérinaire immédiate.

Nous souhaitons la réussite à toutes, pour atteindre l’autonomie financière à la fin du projet.